samedi 14 novembre 2009

ma mère a fait avec ma soeur comme avaec moi, elle refusait aussi l'école. Mais elle l'a laissé ne pas travailler à l'école, en "comprenant" tous ses ressentis, toutes ses difficultés, ses problèmes de relations avec les autres. Elle n'a pas su dire : OK, tu n'aimes pas l'école, mais tu as tout de même quelques devoirs à faire, tu dois apprendre tes leçons, etc. je ne dis pas que ma soeur aurait appris ses leçons, mais elle aurait tout le temps su qu'il faut le faire. ma mère l'a en quelque sorte "accompagnée" dans sonrefus : pourquoi apprendre ? A quoi servent les maths? A quoi sert la grammaire ? A quoi sert de savoir disserter sur des sujets de philo ? Ma soeur n'a pas le bac, d'énormes difficultés relationnelles, après plusieurs années de chomage elle a renoncé à travailler (d'un autre côté caissière ça n'est pas motivant, car elle pourrait faire mieux, mais elle a tout sabordé), et elle a gardé cette attitude d'incapacité à faire des efforts dans la vie. Cette anecdote m'a toujours paru intéressante car ma mère a franchi les limites de la compréhension et ça n'a rien donné. Je veux dire, il ya des cas de parents terriblement exigeants avec leurs enfants et ça casse tout ; mais là, c'est l'exemple inverse. Là, cette méthode a, je crois, tué en elle le désir d'aller au delà de la difficulté que l'on peut rencontrer.

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