jeudi 10 juin 2010
Philippe  II de Bourgogne dit  Philippe le Hardi  (1342 - 1404),  est le  fils du roi Jean  II de France, dit Jean le Bon, et de Bonne  de Luxembourg. Né à  Pontoise le 17 janvier 1342, il fut duc de Bourgogne, comte de  Flandre et d'Artois, comte palatin de Bourgogne,  comte de Nevers,  de Rethel, d'Étampes, de  Gien, de Charolais, seigneur de Salins et de Malines. Longtemps  appelé Philippe sans terre[2]  parce qu'il  était le dernier des quatre  fils du roi Jean, il est fait duc de Touraine  en 1360[3]. Il est nommé Philippe le Hardi par la bouche du roi  d'Angleterre pour trois actes qu'il fait[4], le plus célèbre étant son  valeureux comportement au côté de son père à la bataille de Poitiers en  1356. Son père lui donne le duché de Bourgogne en apanage en 1363. Il  épouse à Gand en juin 1369[5]  Marguerite III de Flandre, riche  héritière présomptive des comtés de Flandre, d'Artois, de Rethel, de  Nevers  et du comté de Bourgogne et veuve[6]  du précédent duc de  Bourgogne Philippe Ier de Bourgogne décédé sans descendance à l'âge de  15 ans. La mort de son beau-père, Louis de Male, le rend maître des  territoires apportés en dot par sa femme et fait de lui le plus puissant  des « sires de fleurs de lys ». Tenant sous son autorité la Flandre,  l'Artois et leurs appartenances, il rassemble sous son contrôle le duché  de Bourgogne et le comté de Bourgogne lesquels vont, pendant une  période d'un siècle, suivre à nouveau une destinée commune.
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